« Ta jupe, elle est trop courte là ? »
Je sais que c’est une phrase à ne pas dire. Je suis féministe. Je suis engagée. Je ne veux blesser personne. Et pourtant, surveillante au collège, les mots sortent parfois tout seul.
« Ta jupe, elle est trop courte là ? »
Je sais que c’est une phrase à ne pas dire. Je suis féministe. Je suis engagée. Je ne veux blesser personne. Et pourtant, surveillante au collège, les mots sortent parfois tout seul.
Je le pense sincèrement. On vit dans un monde trop réactionnaire. Si les bonnes femmes veulent rester dans leurs cuisines à pouponner ou à faire à manger. Si elles se complaisent dans l’idée de passer la serpillère et qu’elles rêvent au nouveau robot auto-cuiseur 2.0 pour leur anniversaire, mais laissez-les donc !
Prendre le temps pour soi. C’est tout bête, ça n’a l’air de rien. Mais prendre le temps de regarder derrière soi, de se demander si on a réussi à atteindre ses objectifs, ses envies, ses rêves. Dépasser ses peurs, apaiser des douleurs. Si on a grandi un peu à sa façon en l’espace de quelques mois. C’est un peu l’occasion de voir le soi d’il y a deux mois et de lui dire » Tu ne t’attendais absolument pas à tout ce qui allait se passer. Mais ça va vraiment se passer. » Focus sur la rétrospective.
Il y a peu de choses qui m’agacent autant que l’entêtement borné. Mais quand l’entêtement borné touche aussi les pouvoirs publics et la santé en règle générale, ça me hérisse franchement le poil. J’ai mis plusieurs mois à me décider d’arrêter la pilule, sans m’être réellement renseignée sur le sujet. Je me sentais surtout mal à l’aise de me dire que j’aspirai à un mode de vie plus sain mais que je prenais tout de même mon concentré d’hormones tous les matins. Je ne la prenais déjà plus depuis quatre mois lorsqu’est sortie la conférence de Sabrina Debusquat. C’est une journaliste indépendante qui a écrit le livre « J’arrête la pilule » après avoir fait plus d’un an de recherches, de sondages et de regroupement de sources scientifiques.
Parlons peu, parlons bien, parlons menstruations. Et plus particulièrement des culottes She THINX.
Holà doux raton. Les menstruations ça arrive tous les mois. Pendant environ trente ans. Chez 50% de la population mondiale. Donc tu croyais tout de même pas que je n’allais pas faire un petit article spécial menstrues sur ce blog. Non parce que du coup, je m’y suis vraiment beaucoup intéressée. Et au bout d’un moment j’en ai eu assez de ne pas trouver assez d’alternatives aux propositions couramment déployées par les lobbys du genre. J’ai craqué, j’ai testé les culottes THINX.
Parlons peu, parlons bien, parlons franchement. Parlons d’OMGYes
J’ai longtemps hésité à faire ce petit billet de blog. Je me suis demandé si je devais en faire article à part entière ou juste le glisser au détour d’un sujet sur mes coups de cœur du moment. Et puis je me suis dit pourquoi pas. Pourquoi ne pas essayer de crever ce tabou, cet abcès, ce non-dit qu’est la sexualité féminine.
Ici Cléa - Raccoon pour les intimes. Freelance - Végane - Storytelleuse - Zéro déchet - Fashion écolo - Bobo - Hippie - Bohème - Digital nomad - Globe trotteuse - Etudiante - Hypnothérapeute... Je pourrais t'écrire des tartines sur toutes mes vies. Mais viens, on va faire plus simple. Ecris-moi à : ratonreveurblog@gmail.com Ou retrouves-moi en stories réflexives tous les jours sur Insta
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