Anti stress PTSD

Pendant le confinement, j’ai réalisé que j’avais un énorme Syndrome de Stress Post Traumatique Complexe (CPTSD) qui rendait ma vie impossible. Lire mon guide complet sur le PTSD

Je faisais des crises d’angoisse à répétition, des épisodes de dissociations qui pouvaient durer plusieurs heures, des moments de décompensation qui me faisaient hurler au milieu de la nuit. Je faisais énormément d’auto-mutilation, je pleurais tout le temps, j’étais incapable de dormir. C’était horrible. J’ai évidemment été suivi par plein de psychologues, psychiatres, psychothérapeutes etc…

Dans cet article, je te présente certains éléments qui m’ont aidé à canaliser mon stress et créer des routines apaisantes. Evidemment, on ne guéris pas grâce à des routines miracles et si tu vas mal, ne reste pas seul.e et va en thérapie. Mais j’espère que ça t’aidera.

S’inspirer de la nature pour apprendre à ralentir

Je pense que ce qui m’a le plus aidé ça a été d’apprendre à ralentir. Ou en tout cas de me forcer à ralentir. Une des principales stratégies d’évitement que j’avais face à mon PTSD c’était de tout le temps faire plein de trucs. Parce que plus j’en faisais, plus j’étais fatiguée, plus j’étais fatiguée, moins j’avais d’espace pour être face à mes pensées.

Ma vie entière ressemblait à un état d’hypervigilance permanent et être sur le qui vive, toujours à faire des trucs, à anticiper des trucs, à ne pas tenir en place c’était ma façon à moi de gérer avec le stress.

Ce qui m’a beaucoup aidé, ça a donc été un ralentissement forcé.

Se reposer autant qu’un chat

C’est naïf mais pour ça je me suis pas mal inspiré des animaux. J’ai la chance d’avoir un chat et pendant un mois je me suis fixé l’intention : si le chat dort, tu dors. Bon dans la vraie vie ça ne marche pas toujours parce qu’il dort énormément. Mais ça a suffit à m’inspirer et me dire que je plutôt que sortir je pouvais rester sous la couette à écouter un podcast. Comme je ne dormais pas la nuit, j’ai découvert le superpouvoir des siestes en journée ou sur la pause déjeuner.

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J’ai également écouté un livre audio qui s’appelle Rest is Resistance et qui parle des dynamiques décoloniales et anticapitalistes dans le repos.

Se reposer est un acte militant.

Se reposer est un acte de selfcare.

Ca m’a fait beaucoup de bien.

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Sortir de l’hypervigilence grâce à l’équithérapie

Je suis allé faire une séance d’équitation à Equi-Libres en bordure de Bruxelles. Je n’ai jamais été très à l’aise avec les chevaux même si j’ai vécu dans un ranch et mon objectif était de sortir de ma zone de confort. Ma monitrice m’a raconté à quel point les chevaux pouvaient aider les personnes atteintes de PTSD. Un cheval ça stress énormément pour pas grand-chose. Mais ça ne reste pas en freeze. Ça continue sa vie assez simplement.

Ça m’a beaucoup aidé de les voir évoluer et ça a contribué à m’inspirer pour sortir de mes boucles de dissociation. Si le cheval arrive à reprendre sa vie tranquille après un grand sursaut, alors a priori, moi aussi.

Se créer des espaces de sécurité

J’étais tellement stressée que je pouvais passer des heures roulées en boule sur du carrelage à dissocier parce que tout était méga effrayant. Au fil des mois et des thérapies, on a mis en place des petits espaces de sécurité à la maison.

Avoir une pièce à soi et des éléments de contrôle

A la maison, on a fait chambre à part. Déjà parce qu’on a le luxe immense d’avoir une maison beaucoup trop grande pour nous deux avec plusieurs pièces. Ensuite parce que j’ai remarqué que pour me trouver un petit coin de repli quand le monde extérieur était trop intense, il me fallait un espace à moi.

Ca peut être aussi simple qu’un tapis de yoga sur le sol, une bougie et un plaid. Se cacher dans un coin des trucs réconfortants à manger (hello, moi j’aime les nouilles déshydratées). Avoir une enceinte connectée prête à passer une playlist Lo-fi. Un diffuseur d’huile essentiel. Whatever du moment que tu peux rassembler des petits éléments doudous pour les jours où ça collapse.

Pendant longtemps, j’ai eu un plaid à dissociation. Si je sentais que ça commençait à aller mal, j’allais me cacher sous un plaid et j’attendais que ça passe.

Opter pour une routine bien-être et créer de la stabilité

Les routines me stabilisent. Quand je faisais des boucles d’insomnies à cause des revivescences et que j’en pouvais plus de ne pas réussir à dormir, j’ai mis en place des choses que je faisais tous les soirs et qui contribuaient à renforcer le cadre de sécurité.

Prendre des compléments alimentaires tous les soirs. A un moment j’ai capté que si je ne donnais pas assez de bons éléments à mon corps, il n’allait pas y arriver tout seul. J’ai fais une grosse cure de magnésium, de vitamine D et de plantes adaptogènes.

Avoir une routine skin care et hair care. Cela peut sembler très superficiel mais ça m’ancre dans la réalité d’utiliser le même démaquillant à la lavande qui sent bon et qui apaise.

Bouger pour libérer des endorphines naturelles

Le sport ça aide. En tout cas, le sport, ça m’aide. J’ai passé des années à maîtriser le PTSD en m’épuisant à faire plein de trucs. J’ai eu une période où je ne savais pas tenir sans mes 2h de yoga quotidienne aux aurores. Ou sans mes 5km de running avant de petit déjeuner.

Je ne pense pas que ma relation au sport soit la plus saine. Mais je sais que le sport m’aide quand je vais mal.

Danse et confiance en soi

Plus récemment, j’ai redécouvert la danse dont l’effeuillage burlesque. Ca m’aide à mettre en valeur mon corps, à jouer avec des archétypes de séduction et m’en moquer ouvertement. C’est de l’expression scénique entre la danse et le théâtre, où nudité, vulnérabilité et caractère s’entremêle. A Paris, je recommande l’Ecole des Filles de Joie. A Bruxelles, la Brussel Art Pole où je trouve que les profs sont très militant.es, féministes et inclusifs.

Yoga et lâcher prise

Je suis professeur de yoga, mais depuis que j’ai commencé à enseigner en studio j’ai remarqué que je pratiquais très peu pour moi-même. J’ai investi dans un deck de cartes de yin yoga de Play Pause Be et plusieurs soirs par semaines, je tire des cartes pour me faire mes propres séances.

Je n’ai pas besoin de réfléchir, le hasard décide pour moi. Ca me permet de garder un côté ludique dans mes étirements.

Ce ne sont que quelques éléments, j’espère que parmi eux certains te seront utiles.

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Pour rappel, Apyforme a développé des probiotiques appelés ProbioZen qui impactent le lien entre intestin et émotions.

Plus tu es stress, plus tu vas avoir le ventre qui se tord, des problèmes de digestion et moins ça va aller.

Vice versa, plus tu prends soin de ta flore intestinale moins tu as de manifestation de stress. Ca peut être très utile !

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En espérant que cet article t’aura donné des pistes pour savoir quoi faire en cas de routines anti stress pour ton PTSD !

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